Deux valises

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La vie peut être contenue dans deux valises. C’est ce que je fais depuis plusieurs mois maintenant. Ma vie n’a jamais été dominée par la consommation, mais sur la route,  la consommation a encore moins de place. A chaque fois qu’un objet quelconque me fait envie, je le rejette : trop lourd ou trop de volume. Au résultat, la vie est simplifiée et moins encombrée mais de nouvelles questions voient le jour : de quoi a-t-on vraiment besoin ? Probablement de peu  de choses. Néanmoins, au fil des mois qui passent, il est une chose qui commence à me manquer un peu : un petit chez moi, un petit refuge où je sais que je pourrai toujours aller poser mes valises lorsqu’elles deviendront trop lourdes poser le coquillage, le caillou que j’aurai trouvés sur la plage.

3 réflexions sur « Deux valises »

  1. On peut être « un voyageur sans bagages » et transporter tout dans sa tête. Même Arthur, à bout de souffle, est revenu à Charlesville. Avoir un chez-soi, peuplé « d’objets inanimés qui ont une âme », voici qui vous met au rang de l’humanité commune. Des cailloux, des coquillages pourquoi pas, si vous êtes stoïcienne.
    Je ne m’attendais pas à ce billet.

  2. Ce n’est pas être matérialiste que d’avoir envie parfois d’un chez-soi que l’on reconnaît comme tel pour reprendre son souffle pour ensuite mieux reprendre son chemin. Et oui: s’allégé de tous ces non-besoins matériels.

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