Le canard* solitaire

nelson39

En empruntant  le petit pont pour franchir la rivière, on peut  observer quotidiennement un couple de canards noirs qui va et vient, jamais loin l’un de l’autre, comme si un cordon  invisible les liait l’un à l’autre. La rivière est de plus envahie par les canards canadiens qui, s’étant pris  d’affection pour la Nouvelle-Zélande, envahissent l’espace sans faire attention aux autres habitants, qu’il s’agisse des hérons ou des martins-pêcheurs. . De nombreuses mouettes confondant la mer et la rivière (qui est une rivière à marées) s’y sont également installées.

Puis il y a  le canard blanc, seul de son espèce. Il va et vient, lui aussi, toujours près du pont. Il vit dans l’indifférence génerale, parfois dans un soupçon d’hostilité, mais la plupart du temps, assez content d’être là, d’emprunter de temps à autres  LA branche préférée de tous les volatiles pour faire sécher ses  plumes. Et il me plaît de les regarder vivre, de mon poste d’observation.

*Tous les noms de volatiles de ce billet  peuvent être librement échangés pour les mots hommes, femmes, humains.

11 réflexions sur « Le canard* solitaire »

  1. Belle prose qui coule… Prose d’eau? ;-
    Et voilà que je m’attache à ce canard…
    Belle idée d’échange de vues…
    Bref, j’aime beaucoup… et pour plusieurs raisons…

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