En empruntant le petit pont pour franchir la rivière, on peut observer quotidiennement un couple de canards noirs qui va et vient, jamais loin l’un de l’autre, comme si un cordon invisible les liait l’un à l’autre. La rivière est de plus envahie par les canards canadiens qui, s’étant pris d’affection pour la Nouvelle-Zélande, envahissent l’espace sans faire attention aux autres habitants, qu’il s’agisse des hérons ou des martins-pêcheurs. . De nombreuses mouettes confondant la mer et la rivière (qui est une rivière à marées) s’y sont également installées.
Puis il y a le canard blanc, seul de son espèce. Il va et vient, lui aussi, toujours près du pont. Il vit dans l’indifférence génerale, parfois dans un soupçon d’hostilité, mais la plupart du temps, assez content d’être là, d’emprunter de temps à autres LA branche préférée de tous les volatiles pour faire sécher ses plumes. Et il me plaît de les regarder vivre, de mon poste d’observation.
*Tous les noms de volatiles de ce billet peuvent être librement échangés pour les mots hommes, femmes, humains.
I like the last sentence
joli clin d’oeil! ou bien cherchez l’intrus?
Belle prose qui coule… Prose d’eau? ;-
Et voilà que je m’attache à ce canard…
Belle idée d’échange de vues…
Bref, j’aime beaucoup… et pour plusieurs raisons…
Merci Caroline, c’est gentil 🙂
Une envie d’aller se promener, qui se joindra avec nous ?
Bon alors on y va tout les deux ?
Le canard est solitaire 🙂
Et il y a les canards mandarins, toujours en couple, si on les sépare ils meurent…
Merci d’ajouter cela michusa 🙂
Voilà un bien joli coin (coin) que vous racontez là.
Merci Rx Bodo (joli jeu de mots) 🙂