Je prends le bus pour Monte Carlo, surtout pour profiter de la vue magnifique qu’on a de la moyenne corniche. Je m’arrête en passant à Eze, un petit village médiéval hautement recommandé, perché sur les rochers. Le site lui-même est en effet magnifique. Lorsque Nietzsche aimait tellement ce lieu qu’il y a composé la troisième partie de Ainsi parlait Zarathoustra et qu’un sentier porte maintenant son nom. C’était il y a longtemps, cependant. Depuis, on a recouvert chaque centimètre carré de commerces d’artisans. Ce qu’on y vend est très joli, mais l’exploitation outrancière du site rend l’expérience plutôt banale.
Je dois attendre le bus jusqu’à quatorze heures trente pour aller à Monte Carlo. Le rocher apparaît bientôt, tout à fait comme dans les films. J’ai la musique de James Bond dans la tête. Il va sans doute apparaître bientôt, non ? Non, il sort de la chambre de son hôtel croulant sous le luxe vers vingt-deux heures, tout habillé, prêt à séduire et à sortir son stylo/revolver/appareil photo, etc. La foule se divise en deux : les curieux qui sont là pour la journée, qu’on reconnaît à leur apparence négligée, et les autres, qu’on reconnaît à leurs lunettes et vêtements griffés (qui pourraient faire partie du film de James Bond). La concentration de bouches surdimensionnée est impressionnante. J’observe pendant quelque temps la beauté superficielle qui se balade, à la recherche de quelque chose, mais quoi ? Pas du temps perdu, c’est sûr. Je remonte dans le bus à un euro cinquante en direction de la réalité, en passant par la basse corniche. Je préfère les petits cafés de Nice.
belle photo et joli reportage…bonne journée
Merci Georges, bonne journee 🙂
The place has a definite whiff of Bond!! Must be those dramatic cliffs.
Still a little disappointment I did not see him !
Aimé cette balade avec toi.
et j’aime tes balades egalement 🙂
et j’aime mes balades avec toi egalement