Quitter l’Italie ?

 

Ce que j’ai aimé : Meta, Luigi, Rosaria (la meilleure pizza), les cloches et les coqs qui scandent le temps, aller sur la falaise de Meta pour admirer la vue, Antonietta (la nonna la plus sympa). A Naples, j’ai aimé l’énergie de la ville qui débordait de partout, observer les étudiants de l’Université. A Pompei, me plonger dans la vie d’une ville de cette époque, me rappeler que l’art est un besoin viscéral de l’humanité (et peut-être la seule chose qui peut sauver l’humanité), entendre un petit air d’opéra. La vue depuis la route entre Sorrento et Amalfi. Voir des dauphins s’amuser à suivre un petit bateau depuis la route. Voir comment les Italiens semblent mettre constamment en scène des petits moments de la vie quotidienne : la dame qui proteste très fortement auprès du vendeur de tickets pendant de longues minutes, s’en va et puis revient, comme en rappel. L’élégance des gendarmes féminins (qui donne presque envie de devenir flic).

 

Ce que je n’ai pas aimé : quitter Meta, après une semaine, je m’y sentais déjà chez moi. Sorrento, beaucoup trop touristique. Capri : beaucoup trop de touristes également, même si je peux voir ce qui y a jadis attiré les gens. Je me retrouve dans la position inconfortable de la touriste qui comprend que les citoyens de Venise protestent en vue de se réapproprier leur ville. La nonna qui compte son argent derrière le comptoir et n’est pas très sympa avec sa petite fille qui fait tout le travail.

Je quitte l’Italie ou non ? Certains affirment qu’aller en Sicile, c’est aller dans un autre pays (c’est du moins l’opinion d’un copain italien de Nouvelle-Zelande). On verra bien.

9 réflexions sur « Quitter l’Italie ? »

  1. It’s true about Sorrento and Capri being full of tourists, but I still loved them, especially Capri. Still, how much better to find stretches of coastline without the crowds.

Répondre à Sylvie GAnnuler la réponse.