Nelson, festival des lumières, juin 2018, canon, ©Sylvie G

Après l’avoir perdu de vue pendant  plusieurs années, j’ai retrouvé il y a quelques années quelqu’un que j’estimais être un très bon ami. Nous avions traversé de nombreuses situations plus ou moins difficiles et semblables avant que la vie,  la géographie et une vie sans internet, skype ou facebook nous sépare. Après un hiatus d’une bonne quinzaine d’années, nous nous sommes retrouvés avec beaucoup de plaisir (croyais-je). Nous nous sommes raconté nos cheminements et nous sommes tout d’abord restés en contact. Je faisais de mon mieux pour lui rendre visite lorsque je passais dans son coin (ce qui n’était pas très souvent, mais tout de même), je lui envoyais des messages, qui recevaient des réponses. Avec le temps, les réponses se sont raccourcies, puis le temps a commencé à lui manquer, lorsque je voulais lui rendre visite,  et j’ai abandonné mes tentatives de réunion. Je  continue  tout de même de suivre cet ami de loin en loin, qui se terre  de plus en plus dans une forteresse qu’il aime concevoir comme son petit paradis, mais dont toutes les entrées sont  calfeutrées, les unes après les autres, pour laisser de moins en moins d’air passer, de gens venir, la vie de continuer. R.E.P amitié