Carnet de voyage : desert d’Atacama

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Salar de Atacama, flamingos, Septembre 2018, canon, ©Sylvie Gé

Tout a commencé avec un faux-départ, un vol annulé, une nuit à Auckland. C’est la première fois que je vais quelque part et que j’arrive avant d’être partie. Nous sommes en effet partis le matin à dix heures trente pour arriver à Santiago de Chile autour de 8 heures trente, puis à Calama, notre destination finale autour de dix heures quarante, soit dix minutes après être partis  ( mon corps n’avait pas du tout la même impression que l’horloge) ! En arrivant le matin plutôt que le soir, comme c’était d’abord prévu, avant que le pilote de notre vol se déclare malade, nous avons malheureusement perdu une journée et le mélange de décalage horaire et d’altitude a eu un drôle d’effet sur moi pendant vingt-quatre heures. Le jeu en valait tout de même la chandelle. San Pedro de Atacama est un village très sympathique. Je me suis tout de suite sentie en harmonie avec le désert d’Atacama, ses paysages inoubliables et uniques, la qualité de son silence, ses ciels magnifiques. Le moment le plus magique s’est produit lorsque arrivés au sommet d’une montagne pour admirer le coucher du soleil (que je trouvais bien, mais pas inoubliable), sur le point de rentrer, la (pleine) lune s’est levée de l’autre côté, immense, pleine, dans un ciel d’une douceur féerique. J’y serais sans doute restée plus longtemps. Prochaine étape, Santiago, Valparaiso et Vina del Mar.   J’ai particulièrement hâte de voir la ville dont  Pablo Neruda disait : 

Valparaiso,

What nonsense

You are

What a crazy

insane Port

Your mounded head

dishevelled

You never finish combing your hair….

Je serai en bonne compagnie

Poétiquement vôtre

 

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