Cordillère des Andes, octobre 2018, canon, ©Sylvie Gé
La traversée de la Cordilière des Andes en bus restera gravée dans ma mémoire comme un grand moment. Du côté chilien, les majestueux pics glacés nous font sentir la force de la nature. Du côté argentin tous les tons de douces couleurs s’entremêlent.
La traversée entre Santiago et Mendoza devait durer sept heures, mais s’est étendue de huit heures trente le matin, jusqu’à dix-sept heures. Le kilométrage n’est pas très élevé, mais il faut faire avec les retards dus au blocage de la route et la douane argentine (dans un immense hangar). Après une longue attente, tandis que les douaniers passent les bagages au scanner, quatre valises sont exposées (tandis que tous les autres passagers sont derrière), les douaniers examinent les valises « coupables » devant tous (non recommandé). L’attente de quelques heures avant que la route ne soit enfin libre ne semble déranger que nous. Les autres passagers, imperturbables, attendent avec patience. Quelques heures, ce n’est rien, dans cette partie du monde. La route est parfois fermée pendant des jours et les voitures se contentent de faire la file en attendant que tout se calme. Cette attente en valait largement la peine. Jamais je n’oublierai.
Wow, merci Sylvie pour tous ces bons moments !
Bises, prends soin de toi.
Tony
Tout va bien, merci 😊
Quel contraste entre les deux pays !
Et j’aime beaucoup le regard que tu portes sur ce temps d’attente…
Merci Laurence 😚