Tous les articles par Sylvie Ge

I find inspiration from different forms of poetry (White, haiku, Prynne ) and everyday life to feed this experimental blog. I have devoted my time to writing and poetry since 2015, after working as an academic at the University of Canterbury from1995. Photos are mine unless stated otherwise. Canon digital. Je m'inspire librement de differentes formes de poesie (White, haiku, Prynne) et du quotidien pour alimenter ce blog de poesie visuelle. Je me consacre maintenant entierement a l'ecriture, apres avoir quitte la vie universitaire (Universite de Canterbury) en 2015. Les photos sont les miennes, sauf indication contrary. canon digital

Le pull thematique

Peacock, Tenby, Decembre 2014, Sylvie Ge


  1. J’ai rédigé ce billet en décembre 2014 pour la première fois, accompagné de photos de pulls thématiques prises chez Peacock. Il s’agissait de ma première visite à Tenby. C’est la troisième fois que j’y reviens en décembre, j’y revois les mêmes pulls, qu’on se contente sans doute de mettre dans l’arrière-boutique et de ressortir au temps des Fêtes. J’espère qu’ils seront toujours dans la vitrine lors de mon prochain séjour. En attendant, le billet de 2014 (ci-dessous) me semble toujours d’actualité.

La BBC a récemment présenté un documentaire au sujet du magasine Tatler’s, un mensuel s’adressant à 150,000 abonnés faisant partie de l’élite britannique (ou aspirant à en faire partie). Le docu nous apprend, entre autre choses, que dans ces cercles, on ne doit pas pleurer la mort d’un proche, mais qu’il est de bon ton de pleurer la mort de son chien. On acceptera par ailleurs les comportements les plus outranciers, à condition de ne pas porter la mauvaise teinte de bleu le mardi.

Plus récemment, le magasine a informé ses abonnés qu’ils pouvaient porter le « Christmas jumper », à condition de le porter « ironiquement ». Je constate par ailleurs un retour en force du dit pull  dans ce coin de pays, mais je dois avouer que je n’arrive pas à distinguer ceux qui le  portent  au premier degré de ceux qui le portent ironiquement. Quant à moi, lorsque j’aurai trouvé le thème qui « me correspond », je me promets de porter mon « Christmas jumper » poétiquement.  Bonne année poétique !


I like it

Tenby, North Beach,  December 2018, canon, Sylvie Ge

I wanted  this post to be entitled  « 50 shades of gray », but I resisted the temptation, although that’s what I said to myself when I saw this sky. Who said that gray is sad? I like this intense landscape that leaves no room to think about anything else. A kind of visual meditation,  a  mindfulness exercise  without the effort (my kind of thing). I only have to watch.
The other day, it was the wind that had the same effect. The waves crashed furiously against the stone walls, the wind blew with a force that I had never seen before, so strong that it took up all the space. I even had to hang on to a fence at a certain moment, because I was afraid I would be blown away, but I could not resist  admiring the sight of the  crashing waves. I returned from my journey, elated,  my head full of thoughts and fresh air.

J’aime

Tenby, plage du nord, decembre 2018, canon, Sylvie Ge


J’avais envie d’intituler ce billet « 50 teintes de gris », mais j’ai résisté à la tentation, bien que ce soit  ce que je me suis dit en voyant ce ciel. Qui a dit que le gris est triste ? J’aime ce paysage  intense qui ne laisse aucune place pour penser à autre chose. Une sorte de méditation visuelle, d’exercice de « mindfulness » sans effort. On n’a qu’à regarder.

L’autre jour, c’est le vent qui m’a fait le même effet. Les vagues s’écrasaient furieusement contre les murs de pierre, le vent soufflait avec une force que je n’avais jamais vue auparavant, tellement fort, qu’il prenait toute la place. j’ai même dû m’accrocher à un certain moment, car je craignais de m’envoler, mais je ne pouvais résister à la tentation d’admirer les vagues. Je suis rentrée de mon périple, ravie, la tête pleine de pensées et d’air frais.