M’échapper de l’hiver britannique en février (bien qu’il ait été particulièrement doux cette année) pour aller en Espagne été salutaire. Mon corps se gorgeait du soleil et ne se rebiffait pas trop contre les températures un peu plus basses que la normale à cette époque de l’année. Le choc de l’arrivée au Québec en mars, dans un printemps qui refusait d’arriver, a été un peu plus difficile. La pensée de rentrer en Nouvelle-Zélande en avril créait cependant une sensation de bien-être, alors que la température se situe toujours autour des 20 degrés dans un automne plutôt doux. Mais ce sera l’hiver à nouveau, en juillet et mon corps se révolte et réclame un été, qu’il n’a pas eu depuis janvier 2014. Je ne peux plus le duper et lui demander d’attendre jusqu’en janvier 2016.
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Etre la mer
50 nuances de toi
Une journee dans la vie de…
J.M. Coetzee (1940-)

Disgrace m’a également beaucoup marquée.
Aujourd’hui, je me contente de citer la première phrase inoubliable de ce roman :
Pour un homme de son âge, 52 ans, divorcé, il a, du moins de son point de vue, plutôt bien réglé la question du sexe.**
Coetzee, J.M. (1999). Disgrace, London : Random House.
Et vous, traînez-vous dans vos bagages des premières phrases inoubliables de romans ?
* La photo a été prise par Mariusz Kubik, http://www.mariuszkubik.pl – own work, http://commons.wikimedia.org/wiki/User:Kmarius. Licensed under CC BY 2.5 via Wikimedia Commons – http://commons.wikimedia.org/wiki/File:J.M._Coetzee.JPG#/media/File:J.M._Coetzee.JPG
** ma traduction