Tu as le coeur gros
Au pays de coton
Blanc, bleu.
Chaud aux yeux !
Les ailes de fer tournent en rond
pour mieux poser sur le sol, tes os
Je n’ai pas la fibre religieuse développée bien que j’aie grandi dans la culture catholique. J’ai cependant conservé une certaine affection pour les églises. J’aime la manière dont les communautés s’organisent autour d’elles, ainsi que la variété de leur manifestation : parfois imposantes, jusqu’à l’écrasement, parfois majestueuses ou bien toutes simples. Je les préfère petites, en pierre ou en bois. Elles invitent au silence, au recueillement. Je peux difficilement résister à la tentation d’y entrer, lorsque j’en trouve une sur ma route. Il m’arrive même d’y allumer des lampions, pour le seul plaisir de voir les flammes dans les petits pots de verre de différentes couleurs. Dommage que de nos jours, je me heurte presque toujours à une porte verouillée. Il me semble qu’en fermant leurs portes, les églises privent les communautés de moments de solitude et de recueillement qui feraient du bien à tous, quelles que soient leurs tendances religieuses ou autres.