on vivre plus lentement pour attraper les traces du passé laissées dans le vent
on récitera des prières d’enfance adressées aux dieux qui ne répondaient pas souvent
il y a des choses, comme ça, qui ne changent pas
on vivre plus lentement pour attraper les traces du passé laissées dans le vent
on récitera des prières d’enfance adressées aux dieux qui ne répondaient pas souvent
il y a des choses, comme ça, qui ne changent pas
Se concentrer sur les nuages,
trop fatigué pour se mesurer
contre le monde
puis que diable dirait Jung
en voyant nos débâcles nauséabondes
… puis on améliorerait les nuages
comme si cela suffisait
on remplirait le ciel
et les pêcheurs souriraient
puis on s’évaporerait, bien sûr, dans les buées blanchâtres naufrageant
au-dessus de la grève…
j’envelopperai mes blessures dans la ouate du ciel, dis-moi, quand reviendras-tu ? l’horizon du vertige, l’équilibre du temps, je m’ancrerai dans le sable de la plage.