
les mains de l’air froid se cachent dans les poches. L’horizon sombre mais suivre le sentier en rasant le sol de ses chaussures dans le gravier. S’agit-il du ciel ou de la terre ?
dans le froid qui craque
respiration à rebours
du matin, la vie
Je trouverai la source
en étirant les yeux
à gauche de la douleur
du bras portant la vie
de bas en haut du jour.
J’étirerai les yeux
jusqu’à l’ombre sourde
jusqu’à l’erreur fatale
à gauche de la source
à l’ombre du l’espoir
*d’abord publié en septembre 2018, revu en septembre 2019