à petits pas dans le sable,
dans les creux et la brûlure,
du soleil, aller vers là-bas,
oui, là, là où tout arrive,
sûrement, c’est ce qu’ils disent
à petits pas dans le sable,
dans les creux et la brûlure,
du soleil, aller vers là-bas,
oui, là, là où tout arrive,
sûrement, c’est ce qu’ils disent
Le jour où je n’ai plus eu besoin de rien, je suis allée un peu plus loin, là où la rivière gagne du terrain, j’ai entendu assez bien, (mieux, même}, les refrains discrets de contes bohémiens.
Ce sont ces moments-là, qui ne mourront pas, ne pâliront même pas, ni les odeurs, ni le vent, ni la lumière ou ce sentiment-là.
Nul besoin de me demander
ce que je ferai
du reste de cette journée :
Marcher, Marcher, Marcher,
les pieds un peu mouillés,
en compagnie d’un tas de pensées
le bois grugé
sous le vieux quai
clapotis d’eau
un adagio
pour les bateaux