Site icon Poesie visuelle/Visual Poetry

Pendant ce temps, dans le sud…

20151129_152722
Un collègue qui vivait en NZ depuis une trentaine d’années, m’a dit un jour, peu après mon arrivee en Nouvelle-Zélande,  qu’il adorait le pays  mais qu’il n’était jamais arrivé à se débarrasser du mal du pays à Noël. Il ne pouvait s’empêcher de penser à  son Ecosse natale, aux jours brefs et froids, ainsi qu’à  tout ce qui évoque le temps des Fêtes dans cette partie du monde.
Comme je souffrais moi-même du mal du pays, j’ai renoncé du coup à lutter contre ce sentiment qui m’envahissait immanquablement, aussitôt que je voyais un arbre de Noël ou que j’entendais une chanson liée de près ou de loin au temps des Fêtes. Je faisais  de grands efforts pour  oublier que c’était Noël. J’allais à la plage et j’essayais d’éviter toute référence à Noël.

 

En 2011, j’étais à Nelson. Le 24 décembre, tout le monde s’est réuni  en soirée, au pied de la cathédrale qui surplombe la ville. On avait allumé des chandelles et on chanta  des cantiques de Noël à la tombée de la nuit. Puis, tout le monde a célébré en prenant un verre, autour de minuit, dans la chaleur de la nuit. Le lendemain, nous sommes allés à  la plage, avec un petit verre de vin blanc. A partir de ce moment, la magie a commencé à se manifester.
Je suppose que ce qui me fait aimer les Fêtes ici, c’est qu’il semble  plus  facile d’oublier tout l’aspect consumériste attaché à cette époque de l’année  et c’est probablement la raison pour laquelle j’aime de plus en plus  mes Noëls d’été, où l’on ne mange pas trop, boit pas trop, consomme  pas trop non plus et que l’on profite tout simplement du beau temps, des vacances, de la mer, des copains et de la famille.  Noël ici semble un peu dilué dans les vacances d’été, avec lesquelles il coïncide (mais on rate une seconde occasion de vacances : rien n’est parfait).
Quitter la version mobile