Hier, mon voisin m’a demandé si les goélands me dérangeaient. Il est vrai qu’ils sont bruyants et quelquefois agressifs. Moi, j’aime assez leur débrouillardise et leur adaptabilité. Cela ne m’ennuie pas qu’ils viennent voler de la nourriture aux terrasses des cafés et je prends plaisir à les voir jeter du haut des airs un coquillage qui finira bien par s’ouvrir. Rien n’est perdu au pays des goélands : ils se prélassent dans les flaques d’eau réchauffées par le soleil et se laissent porter, les ailes déployées, les jours de grand vent. Ils sont moqueurs et grégaires, bref je peux les regarder sans me lasser pendant de longs moments. Cela ne m’ennuie aucunement d’être réveillée par leurs railleries matinales.
Bien sûr, ce n’est pas ce que j’ai dit à mon voisin. Je ne suis pas certaine qu’ils aurait compris mon engouement pour ces charognards espiègles.
* « goéland » vient du breton
A Etretat nous sommes passibles d’une amende si nous donnons à manger aux volatiles. De toutes façons ils savent bien se débrouiller sans nous, ils crèvent les sacs en plastique.
Les experiences varient 🙂
Je partage mille fois ton engouement, Sylvie.
Et j’aime le mot « gwelan ». Dit à voix haute, c’est presque aussi bon qu’une brise de bord de mer.
Merci Caroline ! un beau mot celtique en effet.