photo : Pohara, le long de la côte
il y avait cette ombre
me suivant dans la lumière
Que je ne voyais pas
photo : Pohara, le long de la côte
il y avait cette ombre
me suivant dans la lumière
Que je ne voyais pas
Par hasard
Il se trouve que j’étais là au moment même où
la montagne venait de s’abriter sous les nuages ouatés
et que le ciel s’était séparé de la mer,
bien que dans la même nuance de bleu
cette heure-là du matin
où les possibles défilent
dans les vagues du réveil
et les rides du café
parfois surhumains
puis d’autres fois fragiles
ils pâlissent dans le soleil
ou traînent en ville
*d’abord mis en ligne en octobre 2021, révisé en 2022
on attachait les amarres
dans le même sens que le ciel
on accrochait nos histoires
au bout de fragiles ficelles
qui se cassaient quand même
on les tenait bien
au creux du poing
*selon wordpress, le nombre de post publié