I will trace letters
to bring the world alive but
very very slowly
I will trace letters
to bring the world alive but
very very slowly
tracer les lettres
pour évoquer le monde
très très lentement
J’ai tendance à préférer l’automne au printemps, mais cette année le printemps m’a particulièrement mise en joie. Je remarque davantage l’explosion de couleurs dans les arbres et les jardins, le vert tendre des nouvelles feuilles. Ce que je guette cependant avec impatience, chaque année, est l’arrivée des canetons au jardin botanique et dans la rivière Matai. Quelques semaines avant leur arrivée, l’on sait que quelque chose se passe lorsque les canards se perchent dans les arbres et font grand bruit, dans ce qui ressemble à des disputes domestiques. Ensuite je les aperçois enfin, la plupart du temps en compagnie d’une baby-sitter, il y en avait au moins une douzaine cette année, tous plus mignons les uns que les autres. Je surveille leur évolution de près en allant au jardin botanique. Mais ils grandissent trop vite et j’ai constaté avec consternation, il y a quelques jours, que la plupart des mignons petits canards étaient déjà au bord de l’âge ingrat de l’adolescence. Ils perdaient leurs jolies plumes duveteuses et ressemblaient de plus en plus aux adultes. Mais en regardant de plus près, je me suis rendu compte qu’il y avait en fait une grande variété dans la croissance des canetons, des plus mignons (photo) aux presque adultes, donc je pourrai profiter encore un peu des petites boules duveteuses printanières.
to live alone, in the middle of the crowd, is also living.
I can see him breathing, watching, observing, comparing
To remember, to reflect, to think, to go away is also living.
To live is to live, sometimes it is intense, sometimes it is in silence.
*reposted from November 2022, edited in 2023
One day at a time
in the others’ beauty
at the host’s table
mealtime
Don’t look at me
I don’t have a voice