J’ai acheté ces trois carnets dans les charity shops de Nelson. Le plus petit est toujours dans mon sac. Il est idéal pour le voyage. Il y a de tout dans celui-ci : les instructions pour les airbnb, les numéros de téléphone, de vols et de la poésie. Le second est surtout utilisé pour la poésie, interrompue par des notes, de nouveaux auteurs à explorer, des références de bibliothèques. Le plus grand est mon journal. Je l’ai intitulé « Le journal de l’ombre ». J’y écris frénétiquement dans certaines périodes, puis plus rien pendant des semaines ou des mois.
La conversation entre mon corps et mon esprit est souvent conflictuelle (plus d’exercice ou moins d’exercice, plus de repos ou moins de repos, plus de lecture, etc.) mais, de manière générale, je trouve aisé de donner raison à l’un ou l’autre. Depuis quelque temps, pourtant, j’ai plus de difficulté à savoir lequel des deux devrait l’emporter et je me demande si ces deux-là arriveront un jour à s’entendre pour que je puisse vivre ma vie tranquille. Cela ne semble pas être si difficile pourtant, ce kereru au jardin botanique, il a tout bon.
photo : banc public, le long de la rivière Matai, Nelson
Je ressens une émotion intense, chaque fois que j’aperçois un banc public dédié à quelqu’un qui ne s’y asseoit plus. Quel bel hommage à la mémoire de quelqu’un !
ce ne serait pas de disparaître qui m’angoisserait, mais d’être toujours là si j’avais perdu la trace de mes pas.
*démarche inspirée par le livre d’Edouard Levé (du même titre)
Un blog experimental voue a la poesie du quotidien sous toutes ses formes/An experimental blog devoted to poetry in all its forms
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