ce ne serait pas de disparaître qui m’angoisserait, mais d’être toujours là si j’avais perdu la trace de mes pas.
*démarche inspirée par le livre d’Edouard Levé (du même titre)
ce ne serait pas de disparaître qui m’angoisserait, mais d’être toujours là si j’avais perdu la trace de mes pas.
*démarche inspirée par le livre d’Edouard Levé (du même titre)
photo : rivière Matai, Sunday hole
J’ai subi pendant longtemps la lourdeur de certains événements et de décisions passés, puis je me suis rendu compte que si le passé ne peut être changé, changer l’angle du discours l’entourant peut l’alléger considérablement.
*toujours et encore inspiré par Edouard Levé
(Photo : Essaouira, Maroc, 2019)
Les portes. Toujours en train d’imaginer ce qu’il y a derrière. Désir de creuser ce qu’il y a dans la vie, plutôt qu’une envie de savoir ce qui se passe chez les voisins. Les bancs publics. Toujours envie de lire pour quel inconnu ou quel événement sans rapport avec moi il a été érigé à cet endroit. Même désir d’explorer l’invisible.
En toute honnêteté, cela n’existe pas, vraiment, non ? Pour être tout à fait honnête, il faudrait inclure notre ombre (selon Jung), et cela, on ne peut le faire, pas en public en tout cas. On essaie, donc, on essaie, du mieux que l’on peut.
je trouve l’univers intérieur d’une richesse infinie et c’est peut-être pourquoi j’aime un peu trop ma propre compagnie. L’humanité, la tolérance et la compréhension profonde de l’humanité de Jung m’émeuvent à chaque fois que je lis ses propos.
*toujours inspiré de l’oeuvre d’Edouard Levé