vous ne saurez jamais
ce qu’il y a dans mes rêves
même moi
je ne sais presque pas
les fantômes
qui voyagent dans ma tête
pourtant tout est là
qu’on ne voit pas
vous ne saurez jamais
ce qu’il y a dans mes rêves
même moi
je ne sais presque pas
les fantômes
qui voyagent dans ma tête
pourtant tout est là
qu’on ne voit pas
je ne dérangerai pas l’eau
je laisserai le temps passer
il se fera son histoire
en suivant le vent
je me laisserai aller dans le rythme des choses
le va-et-vient du monde
Oh ! mais le reste du jour !
Je parcours l'horizon des yeux
les oiseaux blanchâtres criaillent
qui ne sont pas tous des mouettes
puis les rides de l'eau qui scintillent
comme le rire d'un enfant le dimanche
je gribouillais sous le soleil
toi
du sable entre les orteils
et le silence de l’eau
nous ne mourrons pas du coeur