
Mais le vent était doux
presque pas du vent,
une brise, peut-être,
qui apprivoisait le soleil,
allongeait le temps,
étiré, densifié,
derrière mes ailes
les instants s’écoulent
sans tenir compte du temps
l’instant, telle une goutte
le temps tel l’océan
l’un à l’autre, indifférents
*d’abord publié en mars 2019, revu et corrigé (pour le mieux, j’espère) en mars 2020
Je m’inclinerai devant le temps : une balle de laine, qui déboule de fils en fils entremêlés. Au bas de la colline, je lirai des mots très longs, qu’on ne prononce pas souvent jusqu’au dimanche. Puis je me reposerai.
parfois les secondes sont longues,
comme des chats qui ne bougent pas,
jusqu’à ce qu’ils se fondent
dans leur ombre
en attendant le prochain repas