
je pourrais faire ceci
je devrais dire cela
j’aimerais aller par ici
je voudrais vivre comme cela
*mis en ligne une premiere fois en décembre 2020
Tous les dimanches à dix-neuf heures, tourne la manivelle de la machine à rêve : ce qui est arrivé, arrivera peut-être, ce qui pourrait-être, et on exagère les couleurs et les odeurs, l’intensité, les émotions, puis l’on revient sur terre (pas qu’on l’ait quittée, tout se passe dans la tête).
on parlerait entre les lignes, de petits mots de temps en temps, des sons qui marqueraient le pas, puis du silence plein les oreilles, et descendant de la colline, on se rappellerait le bon vieux temps.