photo : aux abords d’Ottawa
presque comme une âme qui cherche ses traces sur la neige fraîchement tombée. L’instant se dresse comme une liberté entière, rien d’autre que le temps ne passe devant moi.
photo : aux abords d’Ottawa
presque comme une âme qui cherche ses traces sur la neige fraîchement tombée. L’instant se dresse comme une liberté entière, rien d’autre que le temps ne passe devant moi.
nous nous laisserions glisser, dans la peau d’un endroit désolé, où l’on tente d’économiser les voyelles des mots longs, pour en arriver à une conclusion que nous laisserions en nous-mêmes en regardant les tardives floraisons.
*d’abord mis en ligne en avril 2019 avec une photo differente
nous atteindrons ce jour où
nous regarderons passer
des souvenirs enveloppés
de brume ou de rose
chaotiquement classés dans
le meilleur ou le pire. Ou peut-être
continuerons-nous de regarder devant.
tu surprends des histoires
que tu n’écoutais même pas
d’une oreille attentive
des larmes tardives
entre les bibelots
de porcelaine
« combien pour la tasse? »
dans la lumière étrange
de fin d’après-midi
puis tu reprends tes tâches
du jour et du soir
tu te rappelles les confidences
que tu ne désirais pas recevoir
vous auriez eu le droit de vous plaindre
de rentrer au bercail
vous ne pouviez pas savoir
qu’elle passerait la nuit
à regarder votre fenêtre
dans le froid de la nuit et
la tempête de neige