photo : Pohara, plage, un oiseau non identifié qui semblait méditer (oui, je sais tout à fait anthropomorphique, mais j’aime bien me prêter à ce jeu)
au début du matin
on retrouvait le fil
des pensées des autres
on regardait au loin
en se séparant des nôtres
puis on rejoignait
le soir
dans le repli des secondes
dans la douceur
de l’ombre
sur l