J’ai presque toujours avec moi mon petit appareil photo pas très compliqué pour saisir les images, qui vont ensuite s’enrichir de mots (ou bien l’inverse) pour saisir la poésie du quotidien, ainsi que l’indique la description de mon blog . Je dois souvent renoncer à prendre une photo en raison des limites de mon appareil. Je n’arrive pas, par exemple, à saisir la vue magnifique de Mojácar ou la lumière scintillant sur la mer aujourd’hui. J’hésite malgré tout à m’armer d’un appareil plus complexe car je ne sais si j’arriverai à conserver la spontanéité que mon petit appareil me laisse, mais je dois accepter, ce faisant, que je n’arriverai pas à prendre toutes les photos dont j’ai envie. Je m’en accommode assez bien car je ne suis pas photographe professionnelle.
Ces limites de ma lentille ne font cependant qu’augmenter mon admiration pour la merveilleuse lentille qu’est l’oeil (miroir de l’âme de surcroît), qui arriver à éliminer tout ce qui peut venir « gâcher » une photo, pour se concentrer sur la beauté qu’il a aperçue.
Chaque fois que je vois quelque chose que je n’arrive pas à prendre en photo, au lieu d’être déçue, j’ai tendance à être émerveillée par la complexité de ces lentilles qui saisissent les couleurs, la distance, la profondeur et les détails, sans que je m’en rende compte.
La poésie et la vérité de l’instant….
bonne journée
Merci d’etre passee et bonne journee !