#3000 le drame de l’oiseau de l’annee

Tous les ans, en Nouvelle-Zélande, la compétition pour l’oiseau de l’année donne lieu à de vifs débats. Par exemple, l’année dernière, le prix de l’oiseau  a été attribué à une chauve-souris, qui a reçu de nombreux votes parce qu’elle est en danger d’extinction. De nombreux Néo-Zélandais sont toujours aussi furieux de cette situation (et je ne m’en suis toujours pas remise moi-même). Cette année, le kakapo, un perroquet qui a gagné la compétition deux fois a été retiré de la liste des nominations, ce qui a provoqué l’ire de certains qui croient que c’est une manifestation d’une certaine allergie néo-zélandaise envers ceux qui ont du succès (qu’on appelle le « tall poppy syndrome » ). Personnellement, je trouve assez sympa que ceux qui ont du succès résistent à la tentation d’avoir la grosse tête, mais bon, chacun son point de vue.  Pour ajouter au drame, un Néo-Zélandais vient de menacer les organisateurs de la compétition de les poursuivre en justice, s’ils n’ajoutent pas à la liste des oiseaux de cette année, ceux qui ont déjà disparu. Bref, la violence des débats va bien au-delà de ce qu’on peut voir lors des campagnes électorales. Quoi qu’il en soit, j’ai pris la décision de faire mon devoir de citoyenne et de voter cette année, une véritable torture (on a droit à 5 votes). Je voudrais que le tui gagne en raison de la beauté de son chant, de la couleur de ses plumes et de ses pompons blancs, mais j’aime aussi le fan tail de la photo ci-dessus, l’albatros (le plus émouvant), le pukeko (le plus distinctif avec ses grandes pattes) et le héron blanc, parce qu’il est en danger, mais il m’a fallu beaucoup de temps avant d’arriver à cette sélection finale.

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