Plus de quatre ans après le tremblement de terre qui a secoué Christchurch, le 22 février 2011*, la ville est toujours blessée et tarde à se reconstruire. L’un des problèmes les plus importants est la quasi-destruction du système d’égoûts et de canalisation de la ville, qui doiy être entièrement refait à neuf. Au quotidien, cela signifie que de nombreuses rues sont inaccessibles et que celles qui le sont sont encombrées. Les problèmes de circulation donnent lieu à de nombreux incidents causés par des conducteurs impatients. J’ai réglé une partie du problème en prenant la décision d’aller au travail à pied, ce qui m’a également permis de régler le problème de la disparition du gymnase, après le 22 février. J’avoue que les 45 minutes de marche pour l’aller et le retour me mettent de bonne humeur et que je regarde avec une certaine compassion les conducteurs grognons derrière le volant. Le samedi, cependant, je n’ai pas le choix et je dois prendre la voiture pour faire les courses. Chaque déplacement est un périple qui contient sa part d’inconnu : le temps qu’il prendra, les détours qu’il faudra faire, le temps qu’il faudra passer dans les bouchons. Samedi dernier, alors que j’étais une fois de plus coincée dans la rue Victoria, que je maugréais mentalement contre la lenteur de la circulation, je pensai à mettre la radio pour me changer les idées. Grand bien m’en prit ! On y faisait jouer de la musique folklorique et des chants d’inspiration islandaise, norvégienne, suédoise et danoise. La beauté de cette musique a transformé l’attente dans le bouchon de circulation en moment magique, que j’étais loin d’être pressée de voir se terminer. Il ne restait plus qu’une indescriptible luminosité automnale remplie de vibrations apaisantes. Je n’ai pas pu saisir le nom de ces musiciens extraordinaires, qui ont transformé mes tâches hebdomadaires en moment surréel.
* Je suis d’autant plus touchée par le séisme qui a touché le Népal avec une force encore plus dévastatrice.
So there is still a lot be done. I am pleased you liked the music, and the rose is lovely
There is still a minimum of 6 years of work before the city is back on its feet, I think. But some are far worse 🙂
I had no idea. Even though I have an NZ daughter in law
It is difficult to imagine unless you are in some parts of the city.
Après un drame comme celle-çi….la reconstruction est un casse-tête.
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surtout tres long 🙂
Tes mots sont touchants, Sylvie. Merci pour ce beau texte. Ce partage de ton quotidien là-bas.
MErci Caroline et bonne fin de weekend 🙂
Imagine le temps que va prendre la reconstruction au Népal qui est plus pauvre que la Nouvelle-Zélande
Un avenir tragique. J’ai peine a imaginer ce que le Nepal va traverser dans les decennies qui viennent.