on se tiendrait la main

Jardin botanique de Nelson, juin 2020, canon, Sylvie GE

on se tiendrait la main 

devant les ombres de la terre

la menace de l’eau

et même la douleur

c’était au genou

ou au coeur

on ne se souviendrait pas mais 

on se tiendrait la main

on regarderait 

par là

du côté des pages noircies

de carbone et d’histoire 

en se tenant la main.

3 réflexions sur « on se tiendrait la main »

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