
Dans notre partie du monde, les machines à coudres sont devenues un sujet de conversation, un grand titre dans les infos du soir, bref elles ont retrouvé un peu du lustre qu’elles avaient perdu, dans la poussière des armoires où elles dormaient la plupart du temps jusqu’à récemment (masque de tissu oblige). Au plus fort de la pandémie, les infos du soir nous ont alertés au fait que la communauté des Iles du Pacifique (dans l’Ile du Nord) à court de masque, n’avait qu’une seule machine à coudre pour fournir des masques à tout le monde. Des dons de machines à coudre ont suivi, les « charity shops » ont ensuite reçu la visite de tous ceux cherchant à acheter une machine d’occasion à bon prix, ensuite les marchés d’occasion ont été inondés de vieilles machines à coudre, dont on essayait de se débarrasser pour être utile ou pour faire un peu d’argent. L’initiative qui m’a cependant le plus impressionnée est celle consistant à mettre à la disposition du public de Nelson, des machines à coudres publiques, que l’on peut réserver pour travailler sur le projet de son choix. Quelle bonne idée ! Je dois cependant avouer que le fait d’avoir utilisé de l’espace dans la bibliothèque pour ce faire m’attriste un peu. J’aurais préféré que ce fût ailleurs. Il ne manque pas d’espace vide dans cette ville et il me semble qu’à chaque fois qu’on rétrécit l’espace consacré aux livres ou à des activités connexes (les ordinateurs ne me semblent pas déplacés dans ce contexte), on vole un peu de son lustre à une activité qui aurait besoin d’être davantage vantée par les temps qui courent.
je suis bien d’accord avec toi! j’aime la couture et les livres mais je trouve plus utile de développer la lecture que la couture, surtout quand il s’agit de coudre des masques (il y a des gens qui ont grand besoin de vêtements, par exemple)
la lecture permet et permettrait, notamment, une meilleure compréhension de ce qui se joue sur notre planète actuellement………….
Il y a en effet du travail a faire de ce cote🙂