Since March 2020, it has been almost impossible to get out of New Zealand, so I have spent four seasons in Nelson, which is something that hasn't happened for some time. It has given me the opportunity to go around the neighbourhood in every season and made me realize the extent of nature's bounty (and that of my neighbours) in this part of the world. “Urban foraging” consists quite simply in picking what grows in cities, while respecting the etiquette, of course, that is to say, by not taking what does not belong to you, but picking what grows on public lands and, in Nelson's case, what neighbours have to give you. I started doing it out of curiosity at first. Every day there were feijoas at one of my neighbours' door and one day just felt like tasting them and picked a few. I added them to my morning smoothies and quickly got used to it. Later, around June,lemons started popping up, then granny smith apples, rosemary, plums, grapefruit, pears, and more. So much so that I can sometimes go for weeks without buying a single fruit. Not all neighbours share their harvest. I wish a neighbour with an avocado tree that produced hundreds of fruits had shared his harvest, but he seems to have eaten them all. I saw nectarines and peaches in a few gardens, but these fruits did not end up in my basket, nor the figs, moreover, well protected by nets, officially to prevent birds from eating them, but maybe - also to prevent neighbours from helping themselves in passing. Regardless, this new activity has enriched my morning walks and made me appreciate Nelson's climate.
Fantastic, Sylvie. One wonders why they are so expensive in the shops? Here in Stratford, Taranaki, we seem to share a lot of vegetables. All the neighbours must be sick of eating cucumbers by now! Also beans and peas and one neighbour had huge numbers of Kamokamo (the Maori pumpkin) which I’d never tried before and have made soups for the freezer!
Depuis mars 2020, il est presque impossible de sortir de Nouvelle-Zélande, j’ai donc passé quatre saisons à Nelson, ce qui n’est pas arrivé depuis un certain temps. Cela m’a donné l’occasion de faire le tour du quartier à chaque saison et m’a fait prendre conscience de l’étendue de la générosité de la nature (et de celle de mes voisins) dans cette partie du monde. Le «butinage urbain» consiste tout simplement à cueillir ce qui pousse dans les villes, tout en respectant l’étiquette, bien sûr, c’est-à-dire en ne prenant pas ce qui ne vous appartient pas, mais en cueillant ce qui pousse sur les terres publiques et, dans le cas de Nelson, ce que les voisins ont à vous donner. J’ai commencé à le faire par curiosité au début. Chaque jour, il y avait des feijoas à la porte de l’un de mes voisins et un jour, j’avais envie de les goûter et d’en choisir quelques-uns. Je les ai ajoutés à mes smoothies du matin et je m’y suis rapidement habitué. Plus tard, vers juin, les citrons ont commencé à apparaître, puis les pommes Granny Smith, le romarin, les prunes, les pamplemousses, les poires, etc. À tel point que je peux parfois passer des semaines sans acheter un seul fruit. Tous les voisins ne partagent pas leur récolte. J’aurais aimé qu’un voisin avec un avocatier qui produisait des centaines de fruits ait partagé sa récolte, mais il semble les avoir tous mangés. J’ai vu des nectarines et des pêches dans quelques jardins, mais ces fruits ne se sont pas retrouvés dans mon panier, ni les figues d’ailleurs bien protégées par des filets, officiellement pour empêcher les oiseaux de les manger, mais peut-être – aussi pour empêcher les voisins de s’aider eux-mêmes en passant. Quoi qu’il en soit, cette nouvelle activité a enrichi mes promenades matinales et m’a fait apprécier le climat de Nelson.
Un blog experimental voue a la poesie du quotidien sous toutes ses formes/An experimental blog devoted to poetry in all its forms
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Fantastic, Sylvie. One wonders why they are so expensive in the shops? Here in Stratford, Taranaki, we seem to share a lot of vegetables. All the neighbours must be sick of eating cucumbers by now! Also beans and peas and one neighbour had huge numbers of Kamokamo (the Maori pumpkin) which I’d never tried before and have made soups for the freezer!
It sounds like a great way of sharing. I also get my neighbour’s cucumbers and I am grateful for it.
Depuis mars 2020, il est presque impossible de sortir de Nouvelle-Zélande, j’ai donc passé quatre saisons à Nelson, ce qui n’est pas arrivé depuis un certain temps. Cela m’a donné l’occasion de faire le tour du quartier à chaque saison et m’a fait prendre conscience de l’étendue de la générosité de la nature (et de celle de mes voisins) dans cette partie du monde. Le «butinage urbain» consiste tout simplement à cueillir ce qui pousse dans les villes, tout en respectant l’étiquette, bien sûr, c’est-à-dire en ne prenant pas ce qui ne vous appartient pas, mais en cueillant ce qui pousse sur les terres publiques et, dans le cas de Nelson, ce que les voisins ont à vous donner. J’ai commencé à le faire par curiosité au début. Chaque jour, il y avait des feijoas à la porte de l’un de mes voisins et un jour, j’avais envie de les goûter et d’en choisir quelques-uns. Je les ai ajoutés à mes smoothies du matin et je m’y suis rapidement habitué. Plus tard, vers juin, les citrons ont commencé à apparaître, puis les pommes Granny Smith, le romarin, les prunes, les pamplemousses, les poires, etc. À tel point que je peux parfois passer des semaines sans acheter un seul fruit. Tous les voisins ne partagent pas leur récolte. J’aurais aimé qu’un voisin avec un avocatier qui produisait des centaines de fruits ait partagé sa récolte, mais il semble les avoir tous mangés. J’ai vu des nectarines et des pêches dans quelques jardins, mais ces fruits ne se sont pas retrouvés dans mon panier, ni les figues d’ailleurs bien protégées par des filets, officiellement pour empêcher les oiseaux de les manger, mais peut-être – aussi pour empêcher les voisins de s’aider eux-mêmes en passant. Quoi qu’il en soit, cette nouvelle activité a enrichi mes promenades matinales et m’a fait apprécier le climat de Nelson.