J’en avais fait le deuil, refait l’histoire, le textile, les couleurs, la chaleur (pashmina), mais nous avons eu une bonne vie ensemble, il m’a gardé au chaud plusieurs années, il rendra quelqu’un d’autre heureux, bref j’avais accepté sa disparition, puis je l’ai retrouvé aux objets trouvés.
J’ai vécu quelque chose de semblable avec un foulard qui m’a été offert quand j’avais 19 ans par une merveilleuse Berbère chez qui j’ai passé quelques semaines dans les montagnes du Rif. C’était « l’objet » que je chérissais d’entre toutes mes choses. C’était devenu une partie de moi. Quelque chose d’une deuxième peau. Après avoir cherché partout, j’en avais presque fait le deuil, il le fallait. Jusqu’à ce que je le retrouve, des mois plus tard, coincé au plus profond de la fente du siège arrière de ma voiture.
Merci, Sylvie, pour ce partage. Sur ces choses qui nous sont précieuses, pour toutes sortes de raisons.
Cet événement m’a fait prendre conscience que je suis attachée à l’histoire de mes vêtements 🙂
Oui, c’est ça je crois. Parce qu’ils nous parlent de nous, nous racontent un peu notre propre histoire.
Peut-être.
Magnifique histoire, sobre, pudique, et ces retrouvailles… inattendues, :-), très bonne journée
Merci Louise, j’aime la poésie du quotidien (ou la prose)
J’aime la poésie du quotidien (ou la prose dans ce cas). Merci Louise 🙂
oui très touchante cette histoire poésie du quotidien.
Merci Michusa. J’ai bien besoin de me concentrer sur les petites choses 🙂