Devant l’escalier n’allant nulle part, moitié cailloux, moitié sable : serrement de gorge, angoisse, l’inéluctable, permanence de certaines choses (les pierres) et l’effritement des autres (la chair).
Devant l’escalier n’allant nulle part, moitié cailloux, moitié sable : serrement de gorge, angoisse, l’inéluctable, permanence de certaines choses (les pierres) et l’effritement des autres (la chair).
Que va-t-il dessiner, sur son canevas blanc,cet homme du dimanche, si le vent ne cesse de siffler en s’attachant aux huiles fraîches de ses pensées? Mes chaussures pleines de sable, tristes comme un samedi sans soleil.
La cornemuse pourfend
plaintivement
le froid de l’Avent
dans le brouillard blanc
dans une sorte de figement.
Puis la respiration se brise
les sentiments s’enlisent
les souvenirs s’épuisent
la saison s’éternise
Un peu de rouge,
Un peu de vert,
Un peu de blanc,
Odeurs de la terre
tissées en ruban
Sur la porte, comme un talisman
contre les rigueurs de l’hiver
*Poème publié pour la première fois en décembre 2014
JOYEUX NOEL !
La lumière m’a lâché
sans aucune déférence
aux abords de décembre
Les paupières crispées
dans une sorte d’absence
et le froid dans mes membres