Archives par mot-clé : Alicia Stallings

#4011 Alicia Stallings

Every four years, for the past three hundred years, Oxford has elected a new professor of poetry (by vote). This is the most prestigious academic position in this field, and it is a fifty-five-year-old American, Alicia Stallings, who has just won this election, the first person who does not come from the British Isles and the second woman (in three hundred years). She has lived in Greece for about twenty years. She is said in The Telegraph to be, of course, American and also a poet, but probably not an American poet. She herself feels alienated from what is happening on the American scene, in part because poetry lives there mainly in academia and in creative writing programs, while she herself earns her living by writing literary criticism and other texts as a freelance writer.

Another important detail, her poems rhyme, and this is considered by most American poetic magazines as too traditional and ancient, not worth of publishing, the same ones who probably, in the same breath, would swoon in front of Rimbaud or Verlaine.

I didn’t know this poet, and I don’t know if I’m going to like her poetry, but she definitely has the main trait I look for in it: simplicity. As for rhymes, they do not scare me, and I like to have fun with one form or another depending on the inspiration of the moment. A nice mockery of the poetry snobs, bravo Oxford! As for me, I’m off now to familiarise myself with her work.

the article in The Telegraphhttps://www.telegraph.co.uk/books/authors/a-e-stallings-oxford-poetry-professor-rhyme/

#4011 Alicia Stallings

A tous les quatre ans, depuis trois cents ans, Oxford élit un nouveau professeur de poésie (par des votes). Il s’agit du poste universitaire le plus prestigieux dans ce domaine, et c’est une Américaine de cinquante-cinq ans, Alicia Stallings, qui vientè de remporter cette élection, la première personne qui ne vient pas des îles britanniques et la seconde femme (en trois cents ans). Elle vit en Grèce depuis une vingtaine d’années. On dit d’elle, dans The Telegraph, qu’elle est bien sûr, Américaine et qu’elle est également poète, mais probablement pas une poète américaine. Elle-même se sent étrangère à ce qui se passe sur la scène américaine, en partie parce  que la poésie y vit surtout dans le monde universitaire et dans les programmes de « creative writing », alors qu’elle-même  gagne sa vie en écrivant des critiques littéraires et autres textes  typiques du travailleur autonome. Ce qui la distingue de bon nombre d’autres poètes est la simplicité de son écriture, compréhensible par tous et dont le sens augmente, en quelque sorte, au fur et à mesure des lectures. Autre détail important, elle écrit des poèmes en rimes, considérés par la plupart des magazines poétiques américains comme trop traditionnels et anciens, qui refusent de publier cette poésie mais qui, du même souffle, se pâment devant Rimbaud et Verlaine.

Je ne connaissais pas cette poète,  et je ne sais pas si je vais aimer sa poésie, mais elle possède à n’en pas douter  le trait principal que je recherche dans la poésie : la simplicité. Quant aux rimes, moi, ils ne me font pas  peur et j’aime m’amuser avec une forme ou une autre selon l’inspiration du moment. Un beau pied de nez aux snobs de la poésie, bravo Oxford ! Quant à moi, je vais de ce pas me familiariser avec son oeuvre.

L’article du Telegraphhttps://www.telegraph.co.uk/books/authors/a-e-stallings-oxford-poetry-professor-rhyme/