vous auriez eu le droit de vous plaindre
de rentrer au bercail
vous ne pouviez pas savoir
qu’elle passerait la nuit
à regarder votre fenêtre
dans le froid de la nuit et
la tempête de neige
vous auriez eu le droit de vous plaindre
de rentrer au bercail
vous ne pouviez pas savoir
qu’elle passerait la nuit
à regarder votre fenêtre
dans le froid de la nuit et
la tempête de neige
on parlerait entre les lignes, de petits mots de temps en temps, des sons qui marqueraient le pas, puis du silence plein les oreilles, et descendant de la colline, on se rappellerait le bon vieux temps.
je suppose que c’est pour cela, que je me suis levée de bonne heure, pour voir ce moment paisible, cette absence de traces, ce rien sur la rivière, et solitaire sur le seuil, un arbuste qui espère.
je m’enfuyais sans faire de bruit, sans rien qui craquait, personne ne me voyait. Je n’avais pas songé aux traces que je laisserais.