attendre l’indulgence de la nuit
pour soigner les blessures qui
ne savent pas parler la langue
des banquiers.
A l’heure du thé
on laissera tomber
les temps sont durs
mais tant qu’il y aura du thé
puis le long silence
de la vérité
attendre l’indulgence de la nuit
pour soigner les blessures qui
ne savent pas parler la langue
des banquiers.
A l’heure du thé
on laissera tomber
les temps sont durs
mais tant qu’il y aura du thé
puis le long silence
de la vérité
ralentir le corps
puis déposer les armes
pour mieux s’endormir
le vent de la nuit faisait
des vagues dans le noir
mais le troubble des nuages
au matin balayé,
les tempêtes incrustées
revenaient et
toujours reviennent
même anciennes
il y aura des sursauts, des paroles visant droit au coeur, on se reconnaîtra tout de suite et l’on se perdra au bord de la route, mais on saura la vanité des choses et la profondeur des yeux et ce qu’il restera de tout cela on ne le saura pas
si jamais on recommençait
il faudrait surtout
se reconnaître
en ouvrant la porte
sur la lune presque pleine
de grâce et de lumière
les voix sombres
ne les laisse pas se dérober
sous tes pieds