
sans paroles/wordless : Nerja

la lumière passe
les ombres changent
le soleil se couche
les voix murmurent
quelque chose de vrai
(ou bien il s’agit d’un rêve)
Qui l’eût cru ?
que l’on se contenterait
de seulement voir passer des ombres
ou même le soleil ?
Qui l’eût cru?
que ses défauts lui manqueraient
qu’elle prendrait plaisir
dans les petites choses
l’eau qui bout, une tasse de thé
que les petits moments qui ne signifiaient rien
il y a quelques jours à peine.
Puis le monde à l’envers
fêter l’heure du jour
lorsque l’ombre se détache
contre le mur blanc
on chercherait
dans les reflets de la lumière
les effets
des blessures de guerre
privées de voix pour les dire
quelquefois terrées dans l’ombre
mais humiliant le monde
au moindre coup de poing