
laisser fondre ma volonté dans la froideur du mois d’août, bien secouer les poussières de regrets en ouvrant la fenêtre, te regarder au travers de la pluie, un peu triste comme des larmes sur la vitre.
laisser fondre ma volonté dans la froideur du mois d’août, bien secouer les poussières de regrets en ouvrant la fenêtre, te regarder au travers de la pluie, un peu triste comme des larmes sur la vitre.
On monterait là-haut, comme on faisait nos devoirs autrefois, dans la joie, en appuyant bien fort, sur le crayon, de plomb : des lettres comme des anges qui racontent quelque chose (je n’ai jamais rien su dessiner d’autre).
Tu vandalises les pensées de tes voisins de table, en faisant semblant de jouer sur ton téléphone, un peu honteux de dérober la vie des autres (mais jamais très longtemps).
Je savais ce qui allait tomber de tes lèvres en ce temps des fêtes, je voyais venir le torrent, j’avais un peu peur du temps, dehors, mais encore plus en dedans. J’espérais du courage, je n’ai eu que la main.