photo : dans le sentier menant à pu pu spring, près de Takaka, forêt endogène figée dans le temps
le jour se taisait
dans le feuillage tranquille
la vie n’avançait pas
mais ne reculait pas non plus
dans les syllabes des histoires
racontées au début du jour
le bruissement viendrait
les arbres heureux incitent à la lumière
les arbres peureux incitent à la prière
à force d’adieux
se faire et se défaire
Il se déployait, comme il se devait, également. Dans l’harmonie des branches, le vent se faisait une danse. Nourri de soleil, il faisait de l’ombre. Il ne savait ni lire ni écrire, et ferait des livres.
Au bord de la riviere Matai, ete 2021-2022, Sylvie GE
Je m’y endormirais
comme sur un lit de plume
il y aurait de l’air frais
balayant l’amertume
et les moments inquiets
disparaîtraient dans la brume
