*J.M. Coetzee est Australien depuis 2006, mais est né en Afrique du Sud, de parents Afrikaners. Il a gagné le prix Nobel de littérature en 2003, entre autres nombreux prix, pour l’ensemble de son oeuvre. J’aime plus particulièrement ses « romans » autobiographiques, dont Boyhood et Youth, au ton tout à fait inhabituel pour ce genre de livres.
Disgrace m’a également beaucoup marquée.
Aujourd’hui, je me contente de citer la première phrase inoubliable de ce roman :
Pour un homme de son âge, 52 ans, divorcé, il a, du moins de son point de vue, plutôt bien réglé la question du sexe.**
Coetzee, J.M. (1999). Disgrace, London : Random House.
Et vous, traînez-vous dans vos bagages des premières phrases inoubliables de romans ?
Source de la photo (Wikipedia). Kenneth White en 1981
Kenneth White est un poète écossais vivant en France depuis plusieurs décennies. Il écrit également des essais et des récits de voyage. Je l’ai découvert avec « Lettres de Gourgounel » un récit qui raconte comment il s’est implanté dans un petit village français. Fondateur du mouvement géopoétique (bien que cela soit contesté par certains), il propose une approche plus dépouillée de la poésie, qui reflète une expérience augmentée de vie (je crois que ce sont ses mots). J’ai lu plusieurs de ses essais, qui m’ont fait découvrir d’autres écrivains, que je n’aurais peut-être pas connus s’il ne les avait pas mentionnés.
John Banville, écrivain et journaliste irlandais, qui a reçu le « Man Booker Prize » en 2005 pour son roman « La Mer ». Dans ce roman, un veuf retourne dans un village où il est allé en vacances, enfant, et revoit son enfance, sa vie, son premier amour, entre autres choses. Banville est un maître du style. Cliquer sur le lien ci-dessus pour en savoir plus.
Si je peux saisir le jeu de la lumière sur un mur, et le saisir justement, cela me suffit.
Traduit d’un entretien avec l’auteur publié dans The Paris Review, Printemps 2009, no 188
Poète montréalaise qui publia trois recueils de poèmes avant sa mort, des suites du cancer, en 1981.
je n’ai plus d’imagination
ni de souvenirs forcément
je regarde finir le monde
et naître mes désirs
Uguay, Marie (1976). Signes et rumeurs, Saint-Lambert : Editions du Noroît, p. 60
45.501689-73.567256
Un blog experimental voue a la poesie du quotidien sous toutes ses formes/An experimental blog devoted to poetry in all its forms
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