
Une des choses auxquelles j’ai eu le plus de mal à m’adapter à mon arrivée en Nouvelle-Zélande est le temps des fêtes. Je tentais d’aimer l’été, le soleil, sans succès. Je voulais un temps sombre, des lumières dans la noirceur, de la neige, du froid et tout ce qui allait avec l’esprit de Noël tel que je le connaissais. Mon collègue qui venait d’Ecosse était d’ailleurs tout à fait d’accord avec moi : Noël, c’est bien mieux dans l’hémisphère nord, nous plaignions-nous en chœur. Et je plongeais donc, dès la première chanson de Noël entendue dans un grand magasin dans une triste nostalgie que je n’arrivais à secouer qu’une fois les sapins de Noël disparus.
Au fil des ans, mon schéma mental rigide autour de ce que constitue un Noël acceptable a changé. J’ai fini par apprécier la légèreté du temps des fêtes néo-zélandais, l’atmosphère de vacances, la plage, le mousseux au soleil, le moins de lumière artificielle, moins de cadeaux, de nourriture (malheureusement, la Nouvelle-Zélande semble s’être depuis alignée sur les excès des autres pays au temps des fêtes), tout cela donnait une légèreté que j’ai commencé à apprécier, tout cela, bien sûr, à condition de ne pas voir de sapin de Noël et de ne pas entendre de musique festive, qui provoque mon départ immédiat de l’endroit.
Dans les jours qui suivent, je partagerai des photos de l’été néo-zélandais pour vous mettre un peu dans l’esprit des fêtes aux antipodes.