Archives de catégorie : Billet

le temps des fetes aux antipodes

plage Tahunanui, decembre 2020, Sylvie GE

Une des choses auxquelles j’ai eu le plus de mal à m’adapter à mon arrivée en Nouvelle-Zélande est le temps des fêtes. Je tentais d’aimer l’été, le soleil, sans succès. Je voulais un temps sombre, des lumières dans la noirceur, de la neige, du froid et tout ce qui allait avec l’esprit de Noël tel que je le connaissais. Mon collègue qui venait d’Ecosse était d’ailleurs tout à fait d’accord avec moi : Noël, c’est bien mieux dans l’hémisphère nord, nous plaignions-nous en chœur. Et je plongeais donc, dès la première chanson de Noël entendue dans un grand magasin dans une triste nostalgie que je n’arrivais à secouer qu’une fois les sapins de Noël disparus.

Au fil des ans, mon schéma mental rigide autour de ce que constitue un Noël acceptable a changé. J’ai fini par apprécier la légèreté du temps des fêtes néo-zélandais, l’atmosphère de vacances, la plage, le mousseux au soleil, le moins de lumière artificielle, moins de cadeaux, de nourriture (malheureusement, la Nouvelle-Zélande semble s’être depuis alignée sur les excès des autres pays au temps des fêtes), tout cela donnait une légèreté que j’ai commencé à apprécier, tout cela, bien sûr, à condition de ne pas voir de sapin de Noël et de ne pas entendre de musique festive, qui provoque mon départ immédiat de l’endroit.

Dans les  jours qui suivent, je partagerai des photos de l’été néo-zélandais pour vous mettre un peu dans l’esprit des fêtes aux antipodes.

ce que je croyais prendre en photo

desierto de Atacama, San Pedro, novembre 2018, Syvie GE

J’appuyais sur le déclencheur pour saisir la personnalité des cactus : leur drôle de silhouette me donne toujours l’impression qu’ils sont un peu plus que des plantes. Mais lorsque j’ai édité la photo, c’est l’arbre qui se dresse derrière comme un fantôme  qui a attiré mon attention.

Le temps des fetes aux antipodes

plage Tahunanui, decembre 2020, Sylvie GE

Une des choses auxquelles j’ai eu le plus de mal à m’adapter après mon arrivée en Nouvelle-Zélande est le temps des fêtes. Je tentais d’aimer l’été, le soleil, mais il n’y avait rien à faire. Je voulais un temps sombre, des lumières, de la neige, du froid et tout ce qui allait avec l’esprit de Noël. Mon collègue qui venait d’Ecosse était d’ailleurs tout à fait d’accord avec moi : Noël, c’est bien mieux dans l’hémisphère nord. Et je plongeais donc, dès la première chanson de Noël entendue dans un grand magasin dans une triste nostalgie que je n’arrivais à secouer qu’une fois les sapins de Noël disparus.

Au fil des ans, mon schéma mental rigide autour de ce que constitue un Noël acceptable a changé. J’ai fini par apprécier la légèreté du temps des fêtes néo-zélandais, l’atmosphère de vacances, la plage, le mousseux au soleil, le moins de lumière, de cadeaux, de nourriture (malheureusement, la Nouvelle-Zélande semble s’être depuis alignée sur les excès des autres pays au temps des fêtes), tout cela donnait une légèreté que je me suis mise à apprécier, tout cela, bien sûr, à condition de ne pas voir de sapin de Noël et de ne pas entendre de musique festive, qui provoque mon départ immédiat de l’endroit.

Cette année, après plusieurs années d’absence du temps des fêtes néo-zélandais, j’en referai l’expérience avec joie, et pour la première fois avec des voisins, qui semblent heureux de faire un repas de Noël avec les âmes perdues du coin. On m’a d’ailleurs demandé de faire un « Christmas pudding » et ce sera ma première expérience du dit dessert.

Dans les quelques jours qui suivent, je partagerai des photos de l’été néo-zélandais pour vous mettre un peu dans l’esprit des fetes aux antipodes.

faire une difference (ou non)

fleur d’hiver apres la pluie, Nelson, juin 2019, macro, canon, Sylvie Ge

Il était difficile de trouver une place, dans la foule, de  faire une différence, n’importe laquelle, de trouver une niche, un discours dans sa cellule unique et  isolée. Une fois elle se perdit  dans l’anonymat de la foule sans chercher SA place, elle se perdit dans les détails. On la cherche depuis, mais on la trouve parfois.