
laisser fondre ma volonté dans la froideur du mois d’août, bien secouer les poussières de regrets en ouvrant la fenêtre, te regarder au travers de la pluie, un peu triste comme des larmes sur la vitre.
laisser fondre ma volonté dans la froideur du mois d’août, bien secouer les poussières de regrets en ouvrant la fenêtre, te regarder au travers de la pluie, un peu triste comme des larmes sur la vitre.
Regarder à travers la fenêtre mouillée, la tristesse s’installer, une certaine beauté attend, respire, en attendant le beau temps, écouter le temps bruiter, la salle s’est presque vidée, obligée de murmurer pour éviter d’être espionnée,
A travers la fenêtre mouillée, regarder la tristesse s’installer, mais aussi une certaine beauté, qui accepte le temps qu’il fait, attend, respire, écoute le temps bruiter dans la grande salle presque vidée de ses voyageurs.
Lire les grands titres et
voir la tristesse du monde
par la fenêtre sale
*publié pour la première fois en septembre 2016, revu et corrigé en 2018 et en aout 2019